Je souscris à l'argumentation du rapporteur.
M. Herbillon demandait des chiffres démontrant l'accroissement de l'engagement de la France envers les PMA. En voici. En 2016, la France consacrait 1,9 milliard aux PMA, soit à peine plus de 20 % du total de l'APD ; en 2019, nous en étions à 2,8 milliards, ce qui avoisinait les 30 %. Orienter les deux tiers des dons vers les PPP permet donc d'accroître la part dédiée aux PMA.
Par ailleurs, le fait d'énumérer des pays prioritaires ne veut pas dire que l'on se limite à cette liste. M. El Guerrab évoquait le Libéria et la Sierra Leone : le Libéria est inscrit dans la liste des PPP ; quant à la Sierra Leone, rien ne nous interdit de l'aider. Ce n'est pas parce que l'on concentre l'aide sur certains pays qu'on ne fait rien pour les autres. Il est possible d'y engager des projets, même s'ils sont moins importants.
L'alinéa 35 du CPG expose les choses très clairement. Il réaffirme que les deux tiers des subventions accordées par l'AFD seront consacrés aux PPP. Pour les PMA, nous arrivons à plus de 75 %, quasiment 80 %, comme le disait M. le rapporteur. Nous sommes donc tous d'accord, et l'objectif est inscrit noir sur blanc.