Cet amendement est très intéressant. Une remarque en passant pour M. le rapporteur : le fait qu'il s'agisse d'une loi de programmation n'interdit pas d'y inscrire des objectifs chiffrés, notamment pour les équivalents temps plein (ETP). Nous l'avons fait pour la recherche, par exemple.
Je tiens à souligner la complexité du travail effectué par le Quai d'Orsay – d'ailleurs, on a commencé à parler en 2019, à l'occasion de la semaine des ambassadeurs, ambassadeurs généralistes, ambassadeurs thématiques. Certaines missions sont très techniques, par exemple quand elles touchent au développement ou à l'environnement, notamment à l'eau. Certains ETP ne peuvent pas être gérés selon les règles des ressources humaines du ministère. Ainsi, on ne peut pas travailler sur un projet de barrage si l'on doit changer d'affectation au bout de deux ans et demi. Il faudrait donc trouver une formule appelant à des moyens humains suffisants, mais sans que ces derniers soient nécessairement gérés par l'administration centrale. Je suis assez d'accord avec la remarque du rapporteur concernant l'opérateur principal, tout en sachant que celui-ci ne doit pas être le seul.
L'idée de l'amendement est donc intéressante, monsieur Ledoux, mais je ne suis pas sûr que vous aurez assez de temps pour y retravailler d'ici à la séance.