Cet amendement ne fait que rappeler ce que nous disons depuis la première discussion budgétaire de la législature. Notre ancienne présidente elle-même était le fer de lance de notre commission pour préserver les moyens de l'action de l'État à l'étranger, à travers les postes diplomatiques et l'administration centrale.
Dans la loi de programmation militaire, les effectifs nécessaires à la mise en œuvre des objectifs ont été inscrits. Il convient de faire de même ici s'agissant de la politique d'aide au développement – à travers cet amendement ou d'autres, peu importe : quand une idée est bonne, il faut la valider, même si l'amendement n'arrive pas au bon endroit ou n'est pas écrit comme il faut. En l'occurrence, il est crédible d'inscrire des effectifs dans une loi de programmation, et il est bon que nous ayons un débat sur le pilotage politique de l'aide au développement. L'État, le régalien doit piloter la politique d'aide au développement, au lieu de laisser les coudées franches à une agence puissante. Je voterai donc cet amendement.