Le rapport doit questionner la cohérence entre la stratégie d'aide publique au développement et les objectifs diplomatiques de la France, qui portent par principe sur la défense de la démocratie et de l'État de droit.
On ne peut pas critiquer la gouvernance d'un pays sans interroger la nature de l'aide qu'on lui fournit. Il ne s'agit pas de conditionner les aides à la nature du régime – les populations en ont besoin, et davantage encore lorsque le régime n'est pas démocratique – mais d'examiner le lien entre les prises de position diplomatiques et l'aide au développement.