La loi de programmation nous offre, tous les vingt ans, l'occasion de transformer les intentions en réalité. C'est un levier unique, que nous devons actionner.
Le grand problème de crédibilité de cette politique publique tient aux éléments de transparence et de redevabilité. Or les difficultés sont permanentes. Certes, elles ne proviennent pas exclusivement de l'AFD et peuvent tenir, comme l'a souligné le rapporteur, aux capacités d'absorption des partenaires. Pour autant, moins de 20 % des crédits de l'AFD sont tracés dans la comptabilité nationale des États partenaires. Ce n'est pas normal ! Ces problèmes de réconciliation budgétaire sont très vivement ressentis, y compris par nos homologues parlementaires.
Je ne mets pas en doute l'engagement du ministre. Cela ne me dérange pas que la disposition figure dans le DPT, mais elle doit aussi être inscrite dans ce texte. Je suis prêt à retirer l'amendement à cette seule condition.