Je tenais à ce que nous discutions du concept très nouveau d'« Une seule santé » (One Health). Il y a une dizaine d'années, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'OMS et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont coopéré en vue de prévenir les zoonoses, causes de la plupart des pandémies et de 80 % des maladies de l'homme. Cette conception selon laquelle il n'y a pas de santé de l'homme sans santé de l'animal et du végétal est en train de révolutionner la science et fait l'objet d'une coopération multilatérale.
Déposé dans la précipitation, l'amendement est mal rédigé. Je propose qu'à l'intersection du chapitre sur la santé et de celui sur la recherche, on redise que la France soutient, avec ses talents en agronomie, en sciences vétérinaires et de santé publique, cette initiative multilatérale qui lie écologie et santé humaine.
Je redéposerai l'amendement avec une meilleure rédaction en séance publique, mais je souhaite d'abord savoir s'il recueillerait des avis bienveillants.