Je l'ai dit, le commerce équitable est le grand oublié de ce projet de loi.
L'amendement tend à insérer un nouvel alinéa rappelant la définition du commerce équitable telle qu'elle a été clairement énoncée dans la loi du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire. Il s'agit, dans un premier temps, de donner une réelle autorité à cette démarche et, dans un second temps, de faire de ce commerce un pilier des relations commerciales de la France, qui serait ainsi très fortement incitée à mettre un terme à sa politique commerciale folle d'accords de libre-échange. Les députés communistes préfèrent les circuits courts et le respect des droits humains, sociaux, économiques et environnementaux à la dérégulation globale propre au monde néolibéral – tous mots qui plaisent à notre ministre.
Dans la perspective de la réécriture de l'amendement précédent, je retire celui-ci.