Ma question porte sur les vaccins. Dans cette pandémie qui nous touche tous, l'un des axes de sortie est la vaccination. Nous ne vaincrons ce virus que si nous parvenons à développer une vaccination partout dans le monde, en particulier en Afrique, idée que la France a défendu au G7 fin février. Personne ne sera en sécurité tant que le monde entier ne le sera pas : c'est la raison d'être du mécanisme Covax, mis en place par l'OMS et dont l'objectif est d'accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la covid-19 et d'en assurer un accès juste et équitable à l'échelle mondiale. Il s'agit d'ailleurs du plus grand déploiement de vaccins de l'histoire et l'Europe en est le premier contributeur. Tel est aussi le fondement de l'approche européenne, où les efforts de coordination engagés depuis le début de la pandémie montrent de plus en plus leur nécessité et leur efficacité. Monsieur le ministre, quelle est la stratégie de la France dans cette géopolitique du vaccin et de la vaccination ?
Ma seconde question, par laquelle je me fais le porte-voix de M. Lénaïck Adam, porte sur les dispositifs visant à faciliter l'entrée légale des ressortissants surinamais en Guyane, particulièrement les commerçants. Si chacun a bien compris la nécessité de la fermeture des frontières, il souhaite à nouveau vous sensibiliser sur ce point, et propose la mise en place d'une carte de frontalier, au même titre qu'à la frontière brésilienne, ou encore d'un visa à prix réduit ou gratuit pour les Surinamais souhaitant se rendre en Guyane pour moins de vingt-quatre heures.