L'énorme intérêt qu'il y a à développer les flux d'étudiants et le volontariat international en entreprise avec l'Inde, c'est que cela permet de faire contrepoids, d'une part, à la prédominance de la Chine – c'est d'ailleurs ce qu'a déclaré le président Macron à propos de la stratégie asiatique de la France –, d'autre part, à la relation historique entre le Royaume-Uni et l'Inde. Étant donné que, l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) l'a montré, les échanges de biens entre la France et l'Inde sont équilibrés et que l'on note un fort développement de nos idéaux sur place, eu égard aussi à la tradition de non-alignement de l'Inde, des échanges culturels en amont entre nos deux pays me semblent absolument nécessaires. En ce sens, le présent accord dépasse largement le cadre d'échanges universitaires ou professionnels ; il s'inscrit dans une politique stratégique de la France en Asie et, réciproquement, de l'Inde en Europe. De ce fait, disposer d'un rapport dédié à l'Inde sous tous ses aspects serait une bonne chose.