Nous sommes à un tournant de l'histoire des accords commerciaux, car nous réalisons que le commerce est un véritable levier d'action sur les enjeux climatiques. La France s'est illustrée par des positions claires : faire de l'Accord de Paris une clause essentielle des accords commerciaux ; refuser de signer un accord avec le Mercosur dès lors qu'il serait destructeur pour la planète, notamment en raison de la déforestation. Qu'en est-il de vos échanges avec l'Allemagne sur ce sujet ? Pourquoi ne pas présenter avec votre homologue une thématique sur ce sujet à l'Assemblée parlementaire franco-allemande ? Nous devons sortir de l'opposition caricaturale entre ceux qui considèrent que le commerce international est mauvais pour la planète et les ultra-libéraux afin de créer un véritable levier d'action : faire du commerce avec l'Europe doit signifier respecter un certain nombre d'engagements pour le climat.
L'absence de législation forte européenne sur le cloud crée une asymétrie face au Cloud Act américain, qui fragilise les données des entreprises européennes dès lors qu'une entreprise américaine les héberge, que ce soit aux États-Unis ou en Europe. Pensez-vous qu'un European Cloud Act soit envisageable ?