En 2019, la France était la première destination en Europe pour les projets d'investissement étrangers, dépassant pour la première fois le Royaume-Uni. Ces résultats encourageants, fruit de l'amélioration de notre compétitivité-coût de 4 % depuis 2017 et du renforcement de notre appareil productif, sous l'effet des réformes économiques engagées depuis le début du quinquennat, nous invitent à poursuivre dans cette voie pour relancer notre économie après la crise. Grâce au plan France relance, en particulier son volet export déployé en articulation avec les régions, grâce à l'accompagnement personnalisé fourni par la Team France Export, sous votre autorité, nos entreprises exportatrices disposent de solides atouts pour repartir à la conquête du commerce international. Je le constate à chaque fois que je me déplace dans ma circonscription, du Sénégal au Maroc, de la Côte d'Ivoire à la Tunisie en passant par la Guinée ou le Mali, comme je le constate au Burkina Faso où je me trouve. Dans ce contexte, le développement des liens entre les chaînes de valeur européennes et africaines doit contribuer à renforcer la résilience économique des deux continents.
Malgré ces avancées économiques, il existe un certain nombre de barrières culturelles, en France, qui conduisent à ignorer l'apport des entrepreneurs français à l'étranger à notre balance commerciale et créent une certaine frilosité de la part des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises lorsqu'il s'agit de s'implanter en Afrique. Monsieur le ministre, comment pouvons-nous dépasser ces barrières culturelles et administratives qui, depuis trop longtemps, entravent notre commerce extérieur et notre attractivité ?