Je ne suis pour ma part pas satisfait. Nous n'avons pas ratifié le CETA (accord économique et commercial global) mais il est pourtant appliqué à titre provisoire : tous ses mécanismes fonctionnent, et il est possible de commercer et de gagner de l'argent avec. En revanche, un accord comme celui d'aujourd'hui, qui vient améliorer la vie des gens, comme l'a dit Sonia Krimi, ne peut être mis en œuvre qu'après sa ratification complète ! Ce n'est pas acceptable. Les bénéficiaires de ces dispositions ne sont pas responsables du délai administratif requis pour appliquer l'accord formalisé par l'échange de lettres. Envisageons-nous un financement rétroactif des aides qu'ils auraient pu toucher si nous avions ratifié ces dispositions en quarante-huit heures ?
Il faut réagir, nous ne pouvons pas nous contenter de cet état de fait.