Le Président de la République a reçu hier à Paris une quinzaine de dirigeants africains à l'occasion du sommet sur le financement des économies africaines. Ce sommet répondait à la nécessité de relancer un continent fragilisé par la crise et d'accélérer le retour à la croissance dès 2022.
Dans un contexte de forte croissance de l'endettement des pays africains – il a augmenté de 300 milliards d'euros en l'espace de trois ans –, plusieurs pistes de financement ont été évoquées. S'il est nécessaire de donner aux pays africains les moyens de leur développement, notamment pour renforcer le partenariat existant avec l'Europe, on sait que la Chine est déjà très présente. Pourriez-vous faire part de votre analyse de la montée en puissance de la Chine sur le continent africain ? En conclusion de ce sommet, trois annonces ont été faites sur les facilités de paiement, la restructuration de la dette et l'Alliance Afrique-Europe. En quoi cette stratégie française et européenne se distingue-t-elle de la stratégie chinoise ?