Le 6 mai, le général de corps aérien Luc de Rancourt et le contre-amiral Jean-Matthieu Rey ont présenté un bilan d'étape de la stratégie de défense française en Indo-Pacifique, deux ans après son lancement.
Cinq objectifs ont été mis en exergue : défendre l'intégrité de notre souveraineté et assurer la protection de nos ressortissants, territoires et de la zone économique exclusive (ZEE) qui leur est rattachée ; contribuer à la stabilité stratégique et à la sécurité régionale au travers des coopérations de défense et de sécurité ; préserver un accès libre et ouvert aux espaces communs et assurer la sécurité des voies de communication maritimes ; contribuer au maintien de la stabilité stratégique par une action globale fondée sur le multilatéralisme ; enfin, anticiper et s'adapter aux risques sécuritaires induits par le changement climatique.
Grâce à ses outre-mer, la France est une puissance régionale souveraine de la région indo-pacifique. À ce titre, ils doivent être pleinement associés à la stratégie qui y est menée. Dans l'océan Indien, La Réunion, Mayotte et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) constituent des points d'appui essentiels pour la marine nationale.
Cette zone subit de plein fouet les conséquences des conflits régionaux en matière socio-économique et sécuritaire. Pouvez-vous nous éclairer sur les mesures prévues pour renforcer la protection de nos territoires, notamment dans l'océan Indien ?