S'agissant de l'Afghanistan, quel jugement portez-vous sur la position de la Chine et de la Russie ? Pensez-vous que l'échec de l'OTAN en Afghanistan puisse relancer le nécessaire projet de force d'intervention européenne, y compris chez ceux de nos partenaires européens qui sont très attachés à l'Alliance atlantique, après les récentes déclarations de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, hostile à ce projet ?
Quel est votre point de vue sur l'évolution de la situation au Liban, où un nouveau chef de gouvernement vient d'être désigné ?
Concernant Taïwan, beaucoup d'alliés des États-Unis, faisant confiance au parapluie américain, ont été un peu échaudés par les récents événements ; pouvez-vous nous préciser la position de la France sur la participation de Taïwan à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et, plus généralement, sur son association aux travaux de plusieurs organisations internationales ?
Enfin, parmi les nombreux discours prononcés par le Président de la République en matière de relations internationales et de diplomatie, celui de la Sorbonne a été fondateur. Quatre ans plus tard, quelles en ont été les suites concrètes ? Comment le recalibrer à la lumière du recentrage des États-Unis sur leurs problèmes particuliers et sur leur antagonisme avec la Chine ?