Je remercie Liliana Tanguy d'avoir lu le rapport avec autant de lucidité et d'intelligence, Didier Quentin pour son humilité, Bruno Fuchs pour la qualité de ses analyses teintées de l'esprit critique propre au journalisme, Alain David pour sa fidélité au mouvement socialiste et Jean-Michel Clément pour son habituelle brillante concision.
Je donnerai raison à Jean-Paul Lecoq : j'ai vu des types couverts de contrats de sécurité sociale – j'étais médecin de clubs de foot –, mais à l'inverse, on peut faire face à une carence. Lorsque ma carrière politique prendra fin, dans un an, je ne sais pas ce que sera ma couverture sociale et je n'aurai peut-être d'autre solution que de devenir l'ayant droit de ma femme – qui m'aime encore, fort heureusement. Prendre des responsabilités politiques, sans garantie de protection, peut représenter une difficulté. Heureusement, j'ai pu bénéficier de la sécurité sociale de l'Assemblée nationale lorsque je suis tombé gravement malade. Sans doute faudrait-il veiller à ce que les organismes spécifiques accélèrent les procédures d'ouverture des droits. Ce rapport pourra témoigner que nous sommes un poil en retard par rapport à d'autres organismes privés.