( LaREM). Les événements des derniers mois nous rappellent que le contexte international est instable. Qu'elles soient sanitaires, économiques ou environnementales, les crises se superposent. C'est pour faire face à ce contexte particulier que la France travaille au renforcement des attributs de sa souveraineté, notamment sur le plan européen, par une accélération des grandes décisions, que ce soit sur le climat avec le paquet Fit for 55, sur l'économie avec le plan de relance ou encore sur la politique sanitaire avec une politique industrielle offensive qui fait de l'Europe le premier producteur de vaccins au monde.
L'action du ministère de l'Europe et des affaires étrangères est au service de cette politique ambitieuse, et je pense pouvoir dire, au nom de mon groupe et à l'occasion de ce dernier budget du quinquennat, que votre engagement est reconnu et apprécié. Continuons ! Les prochains mois seront particulièrement déterminants. La présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE) représente une occasion unique de conclure sur un maximum de sujets et d'avancer sur l'ensemble des autres questions. Cette présidence est d'autant plus importante que la raison d'être du projet européen est désormais évidente. Face à la Chine et aux États-Unis, nous ne pouvons plus nous contenter d'un rôle de puissance tampon.
Ma première question porte sur l'impact de la présidence française de l'Union européenne sur le budget 2022. Est-il significatif ?
Je tiens à saluer l'effort engagé par le ministère pour mettre à disposition des indicateurs de suivi de l'égalité entre hommes et femmes. Quels sujets vous paraissent avoir le mieux progressé au cours des dernières années et quels sont ceux qui, au contraire, nécessitent de maintenir nos efforts et notre attention ?