Intervention de M'jid El Guerrab

Réunion du mercredi 27 octobre 2021 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

L'année 2020 a été marquée par un effondrement inédit des échanges mondiaux de biens et de services, qui, selon le FMI, ont diminué de 8,3 %. Reflétant la progression de la pandémie et les mesures de restriction décidées par les gouvernements, le repli a touché toutes les régions du monde.

Il a cependant été suivi d'un rebond très rapide, les échanges mondiaux évoluant, dès la fin de 2020, à un niveau supérieur d'avant la crise. Les échanges commerciaux bénéficient en effet d'un environnement international favorable, grâce à la levée progressive des mesures restrictives dans de nombreux pays. Nos échanges ont connu, après le repli brutal du printemps 2020, une évolution comparable à celle des autres grands pays de l'Union, avec un rebond progressif qui s'est poursuivi au premier semestre 2021, sous l'effet de la reprise économique mondiale.

En juin 2021, nos exportations de biens s'établissaient à 98 % de leur montant moyen de 2019. De nombreux secteurs ont désormais dépassé le niveau d'avant-crise, notamment la chimie, la pharmacie et l'agroalimentaire. Par ailleurs, nous encourageons le renforcement de nos partenariats avec nos voisins du sud de la Méditerranée. De fait, le Maroc et la Tunisie en particulier disposent d'avantages comparatifs pour la relocalisation d'activités : faible coût de la main-d'œuvre, proximité géographique et linguistique et niveau de formation élevé. À titre d'exemple, en Tunisie, le coût du travail est très compétitif et le niveau de compétence est équivalent à celui de la Hongrie ou de la Slovaquie et supérieur à celui de la Roumanie. En outre, ces pays ont démontré, à la faveur de la crise sanitaire, leur forte réactivité en matière industrielle lorsqu'il s'est agi d'approvisionner leur marché intérieur et d'exporter des produits visant à lutter contre la pandémie, notamment des masques.

L'initiative Choose Africa vise à consacrer 2,5 milliards d'euros au financement et à l'accompagnement de 10 000 start-up, TPE et PME africaines d'ici à 2022 : a-t-on une idée précise du taux de réalisation de ce programme et de son appropriation par les entrepreneurs français de l'étranger ?

Le groupe Agir ensemble votera bien évidemment les crédits du commerce extérieur et de la diplomatie économique.

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