Le déficit observé cette année doit être remis dans son contexte : les principaux secteurs dans lesquels nous exportons ont été affectés par la crise du covid-19. Il est évident pour tout le monde, par exemple, que l'aéronautique a été particulièrement touchée par la réduction du marché de l'aviation. Le secteur agroalimentaire a lui aussi été affecté par la crise.
Peut-être faut-il effectivement regretter que nous n'ayons pas un portefeuille d'activités aussi large que l'Allemagne, mais cela est dû à des politiques anciennes : nous n'avons plus de machines-outils et nous n'avons pas développé de véritable stratégie industrielle, contrairement à ce qui a été fait au cours du quinquennat. C'est grâce à la réindustrialisation et au renforcement de la compétitivité des entreprises par l'automatisation que nous arriverons à produire plus en France et donc à relancer notre commerce extérieur. Tel est l'objet du plan de relance et d'investissement.