Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Réunion du mercredi 27 octobre 2021 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Le déficit de la balance commerciale est effectivement un enjeu d'une extrême gravité. M. Cordier a suggéré que c'était par habileté tactique que Mme la rapporteure pour avis avait tenu à souligner que le problème ne datait pas d'aujourd'hui. Certes, la tactique n'est jamais absente des comportements des parlementaires, mais l'observation de Mme Lakrafi n'en est pas moins juste : le problème est d'ordre structurel, même s'il tend à s'aggraver, comme l'ont souligné plusieurs d'entre vous.

En réalité, le constat est simple : quand un pays présente un déficit extérieur, cela veut dire qu'il produit moins qu'il ne consomme. Pour remédier au problème, plusieurs stratégies peuvent être envisagées – c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il y a plusieurs partis et plusieurs candidats aux élections… Certains libéraux, par exemple Jean-Marc Daniel, considèrent qu'il faut réduire le pouvoir d'achat, ce qui va à rebours de ce que beaucoup de gens souhaitent. D'autres estiment qu'il faut travailler plus, soit hebdomadairement soit en reculant l'âge de départ à la retraite. D'autres encore disent qu'il faut adapter notre appareil de production et travailler mieux, de manière à augmenter la productivité. Quoi qu'il en soit, le constat de départ est le même : la maison France consomme plus qu'elle ne produit. Notre rapporteure ne l'a pas caché, et chacun ici a souligné la gravité de la situation. C'est un problème qui touche à ce que nous sommes, à la façon dont nous vivons, et pas seulement à ce que nous vendons.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.