Intervention de Amélia Lakrafi

Réunion du mercredi 27 octobre 2021 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi, rapporteure pour avis :

Non, je le répète : depuis quinze ans, les entreprises qui exportent n'ont jamais été aussi nombreuses. C'est un élément plutôt positif pour notre commerce extérieur – la Team France Export, créée en 2018, a rempli le mandat qu'on lui a confié. J'ai cependant nuancé mon propos, en parlant de la fragilité structurelle de notre économie, liée à la place très importante que l'aéronautique et le tourisme, qui ont été particulièrement affectés par la pandémie, occupent dans notre balance commerciale. Nous nous comparons souvent à l'Allemagne mais, structurellement, l'économie allemande est bien plus diversifiée que la nôtre à l'international.

Par ailleurs, je félicite Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher car, depuis 2020, grâce à France relance, 624 relocalisations sont intervenues dans les secteurs critiques de la santé, de l'agroalimentaire, des intrants industriels, de l'électronique et de la 5G. Nous avons ainsi créé ou conforté plus de 77 000 emplois. Ce n'était pas arrivé depuis vingt ans. Nous sommes donc sur la bonne voie, même si tout n'est pas rose et qu'il y a encore du travail – le Gouvernement en est parfaitement conscient.

Monsieur Maire, les indicateurs de la responsabilité sociale des entreprises sont primordiaux. Quant au verdissement des accords commerciaux internationaux, monsieur Waserman, je ne doute pas que la France saura le défendre lorsqu'elle assurera la présidence de l'Union européenne.

Monsieur El Guerrab, l'objectif de Choose Africa était bien de consacrer 2,5 milliards aux entreprises d'ici à 2022. Au 1er juin 2021, plus de 2 milliards avaient été engagés en faveur de 16 000 entreprises et de dizaines de milliers d'entrepreneurs en Afrique. On peut regretter le manque de communication dont il a fait l'objet, mais le dispositif a trouvé son public et on ne peut qu'en féliciter le groupe AFD.

Monsieur Nadot, lorsque le contrat d'objectifs et de moyens de Business France a été signé, en 2018, personne n'avait prévu la pandémie, certes, mais le fait qu'elle ait affecté le budget de cet organisme justifie, à mon sens, que l'on revoie son modèle économique, donc le COM, à la lumière de cette crise.

Madame Lenne, comme vous, je suis évidemment favorable à une mutualisation des moyens.

Monsieur Dupont-Aignan, je n'ai jamais dit que tout allait bien, mais nous avons sauvé les meubles, si je puis dire, et je remercie les équipes de Business France ainsi que les CCI pour leur mobilisation. Les jeunes qui sont chargés dans les différents pays de promouvoir nos entreprises sont extrêmement dynamiques et sérieux. C'est, pour eux, une expérience formidable, et le taux de satisfaction de nos entreprises est très bon – les questionnaires que Business France leur envoie en témoignent. La jeunesse des volontaires n'est donc pas un handicap. Il n'en demeure pas moins que nous devons soutenir et solliciter davantage les entrepreneurs français et nos chambres de commerce à l'étranger ainsi que les territoires d'outre-mer, à proximité immédiate desquels se trouvent certains pays intéressants qui ne sont peut-être pas suffisamment démarchés.

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