Á l'occasion du sommet Afrique-France, le président de la République a rappelé l'importance des voyages dans la construction de la jeunesse et dit vouloir créer un dispositif destiné à faciliter la mobilité des étudiants français et africains. En inscrivant le dispositif VIE dans le plan de relance des exportations françaises, vous avez réaffirmé, monsieur le ministre, la volonté de la France de s'ouvrir sur le monde et de proposer à ces jeunes diplômés une solution adaptée aux enjeux internationaux. Plus largement, le sommet Afrique-France a été l'occasion de réaffirmer le partenariat entre la France et les pays africains. La pandémie a-t-elle eu un impact sur les échanges et les accords commerciaux entre la France et le continent africain ? D'autre part, la Cour de justice de l'Union européenne, saisie par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, a annulé deux accords commerciaux entre le Maroc et l'Union européenne, l'un portant sur des marchandises agricoles, l'autre sur la pêche, au motif que ces produits provenaient du Sahara occidental. Quels peuvent être les impacts politiques et commerciaux de ces annulations pour l'Union européenne ? Je finirai par le projet ACP : parviendra-t-on à une signature avant fin novembre ou va-t-on encore proroger les Accords de Cotonou ?