La France est relativement peu présente en Afrique de l'Est comparativement à plusieurs de nos voisins européens. Le Kenya occupe une position stratégique dans cette région, où le Gouvernement souhaite accroître la présence de la France. Le ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l'attractivité, Franck Riester, s'est ainsi rendu au Kenya les 28 et 29 octobre, avec notre rapporteure, Amélia Lakrafi, en conclusion d'une tournée en Ouganda et au Rwanda, notamment dans le but de faire aboutir des projets d'investissements français dans une autoroute et une ligne de chemin de fer. J'ajoute que M. Riester s'était rendu dix jours auparavant en Tanzanie, dans la foulée du déplacement du Président de la République au Rwanda. Cela montre l'investissement très important de la diplomatie française dans cette région.
L'accord dont nous sommes saisis vise à accroître et à promouvoir les échanges d'étudiants, d'universitaires, de volontaires internationaux ou encore de stagiaires, notamment en facilitant la délivrance de titres de séjour. En effet, l'accroissement des échanges humains est un levier particulièrement efficace pour rapprocher les pays. La France multiplie ce type d'accords relatifs aux mobilités et aux échanges de compétences et de talents – nous avons examiné en mars l'accord avec l'Inde, pour lequel Amélia Lakrafi était déjà notre rapporteure.