Mes concitoyens de Strasbourg m'ont parlé spontanément du réseau diplomatique français à deux reprises au cours de mon mandat. La première fois, c'était lors de la crise de la covid et des rapatriements massifs ; nos concitoyens ont alors touché du doigt l'importance vitale de disposer d'un réseau diplomatique fort. La seconde, c'était en rapport avec la crise afghane – j'ai eu en effet l'occasion de suivre quatre familles, deux Franco-afghanes et deux Afghanes ; trois d'entre elles sont en France aujourd'hui et elles savent qu'elles le doivent à ce réseau et à cette action diplomatique. Ma question porte sur le cas de la quatrième famille, composée notamment d'une femme ancien vice-gouverneur d'une des régions afghanes, qui s'est enfuie au Pakistan et qui tente de rejoindre son frère qui vit dans ma circonscription, à Strasbourg. Plus généralement, vos ambassades font-elles état de nombreuses demandes émanant de personnes ayant fui l'Afghanistan et qui essaient de rejoindre la France ? Certains envisagent – c'est le cas de cette famille – de revenir en Afghanistan, leurs démarches n'aboutissant pas.