En ce début de présidence française de l'Union européenne, notre commission dans son ensemble s'associera je pense à un mot de condoléances après le décès, la nuit dernière, du président du Parlement européen, M. David Sassoli.
J'étais hier à Tripoli, en Libye, et je suis aujourd'hui en Tunisie. Je m'associe aux félicitations adressées à notre force diplomatique car j'ai eu l'occasion de voir de mes propres yeux combien, sur des théâtres de guerre, dans une ville comme Tripoli, encerclée et tenue par les milices, nos agents et nos diplomates risquent leur vie chaque jour et combien ils font preuve d'abnégation, entourés de gardes du corps, loin de leur famille, pour représenter la France. Je tiens en particulier à saluer notre ambassadrice Béatrice Le Frapper du Helen, qui a accompli un travail extraordinaire et qui, dans les prochaines semaines, rouvrira notre ambassade à Tripoli. Je crois d'ailleurs, monsieur le ministre, que dans quelques semaines ou quelques mois vous irez inaugurer cette emprise exceptionnelle.
Il y a là-bas une petite école française qui accueille centre-quatre-vingt-douze enfants. Les parents d'élèves se sont regroupés et les enfants suivent les cours du centre national d'enseignement à distance, le CNED. Dans quelque temps, une demande d'homologation sera vraisemblablement formulée pour que cette école devienne une véritable école française. J'espère que vous serez aux côtés des différents acteurs et que vous donnerez les consignes nécessaires à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) afin de les accompagner et de les aider.
La Tunisie se trouve dans une situation compliquée ; son économie est en berne et sa population s'appauvrit. De quelle manière l'UE peut-elle intervenir pour sortir de ces blocages ?