Intervention de Frédéric Petit

Réunion du mardi 15 février 2022 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je m'associe aux remerciements de mes collègues pour les échanges denses que nous avons eus.

Les tensions en Ukraine sont considérées par le Président de la République et beaucoup d'entre nous comme parmi les plus dangereuses entre l'Est et l'Ouest depuis la fin de la guerre froide. La visite du Président en Russie le 7 février, celle d'Olaf Scholz aujourd'hui, les réunions en format Normandie et Weimar, toutes les tractations que vous avez rappelées, ainsi que les annonces un peu rassurantes de ce jour, ne doivent pas nous faire oublier que d'importantes et inquiétantes manœuvres sont toujours en cours au Belarus et que des manœuvres maritimes bloquent l'Ukraine.

Dans cette crise, l'Europe est en première ligne et, en cas de sanctions, les Européens sont les premiers à en souffrir – on l'a vu lors de la crise en Crimée. Le Président a salué le sang-froid des Ukrainiens ; je salue celui des ressortissants français en Ukraine. Vous avez salué l'unanimité franco-allemande et européenne. Sont-elles conjoncturelles, favorisées par les circonstances dramatiques, la présidence simultanée du G7 par l'Allemagne, de l'OSCE par la Pologne, et du Conseil de l'Union européenne par la France ?

Quel rôle vont jouer le couple franco-allemand et l'Union européenne dans la crise, et plus généralement à l'international ? Comment prolonger l'unité circonstancielle afin d'affermir la place de l'Union européenne dans les affaires du monde, de manière moins réactive et plus proactive ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.