Depuis le 29 septembre, nous tentons en vain, avec l'aide de vos services, de faire évacuer quarante et un Afghans dont le seul crime fut de travailler sous l'autorité directe d'un ressortissant français, à l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, alors même que celui-ci recevait dans son bureau des militaires français qui opéraient au nord de Kaboul pour leur donner des conseils dans ce domaine. L'un d'entre eux, activement recherché par les talibans, a vu son fils se faire kidnapper fin septembre. Les ambassades et les consulats du Pakistan, de l'Inde et du Qatar ont été sollicités pour nous aider. Ces personnes encourent un grand danger pour avoir travaillé avec un Français qui exerçait un métier de conseil auprès de nos militaires. Que faire ?