Les chefs d'État africains étaient réunis début février à Addis-Abeba pour la trente-cinquième édition du sommet de l'Union africaine. La séance d'ouverture a été marquée par des appels à la solidarité africaine pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire sur le continent, au fléau émergent des coups d'État et à la menace du terrorisme. En effet, beaucoup d'États de la région demeurent fragiles et instables politiquement, ce qui se traduit par une perte de contrôle sur une part grandissante de leur territoire. Quel effet le sommet UE-UA, qui doit se tenir les 17 et 18 février prochains, pourrait-il avoir sur les menaces et quelles réponses pourrait-il apporter aux défis qui se posent au continent africain ? Plus généralement, quelles mesures la communauté internationale peut-elle prendre pour réduire la recrudescence d'États faillis et éviter ainsi que le continent ne soit pris dans une spirale de crises ?