Monsieur le secrétaire d'État, je veux rendre hommage à ces hommes et à ces femmes, dont vous faites partie, qui sont à la hauteur des enjeux dramatiques de l'invasion russe en Ukraine.
Je regrette que les canaux de la diplomatie parlementaire entre députés français et russes aient été trop peu activés au cours de la législature, même si la commission des affaires étrangères a auditionné, à ma demande, Bill Browder et Vladimir Kara-Murza sur la politique de sanction. Mais les regrets sont stériles.
Qui sont les jeunes soldats conduisant les tanks et les camions dont la liste des noms est publiée sur le site 200rf.com ? L'information est à prendre avec des pincettes, mais il semble qu'ils ne sachent pas où ils arrivent. Cela peut-il influencer l'opinion publique russe ?
Qu'en est-il des entreprises françaises à forts capitaux russes ? Elles seraient au nombre de quatre-vingt-six et ne sont pas uniquement présentes dans le tourisme et l'hôtellerie. Je pense, par exemple, à Superox, implanté à Marignane, expert en supraconducteurs, et à GEFCO, un des dix principaux opérateurs de logistique.
Enfin, nos satellites et nos câbles sous-marins font l'objet de menaces avérées. Quelles dispositions devons-nous prendre pour que les alertes en matière de cybersécurité soient diffusées auprès de toutes les entreprises et de tous les ménages français ?