Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Réunion du mercredi 20 novembre 2019 à 9h40
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Selon une étude de 2007 du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), les populations les plus durement touchées par le changement climatique seront pauvres, appartenant à des pays en voie de développement caractérisés par des États instables et dotés d'une mauvaise gouvernance. Sans verser dans le catastrophisme, force est de constater que les conséquences géopolitiques potentielles du changement climatique ne manquent pas : tensions entre États, remises en cause du modèle économique dominant, compétition pour les ressources, crise liée aux flux de migrants. Pourriez-vous nous indiquer les pays dans lesquels les effets du changement climatique ont un risque élevé de se traduire par un conflit violent ? Pensez-vous qu'il serait nécessaire de créer un cadre institutionnel à l'échelle européenne ou mondiale afin d'anticiper ces possibles conflictualités ?

Enfin, vous nous avez indiqué que l'espace n'était pas vraiment votre domaine de compétence ou d'intervention. Pour autant, pensez-vous que les États peuvent s'engager vers un changement des conflits traditionnels vers des conflits dans l'espace extra-atmosphérique ? Vous avez souligné l'érosion de la supériorité militaire occidentale. En matière spatiale, nous voyons bien que la Chine et l'Inde rattrapent leur retard. Quid de la Corée du Nord ? Nous devons prendre en compte l'évolution de la conflictualité en matière spatiale face à l'enlisement de la conflictualité traditionnelle.

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