Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Réunion du mercredi 11 décembre 2019 à 9h35
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

La Chine a développé un programme spatial qui lui a permis de devenir une puissance dans ce domaine dans les années 2000 aux côtés des États-Unis, de la Russie, du Japon, de l'Inde et de l'Europe, bien sûr. À ce titre, elle est devenue une partenaire incontournable. La France a d'ailleurs renouvelé en mars dernier sa coopération avec Pékin, notamment en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique et l'exploration interplanétaire. Cela fait suite au lancement réussi, en octobre 2018, d'un satellite d'océanographie franco-chinois lancé depuis la Mongolie. Si nous ne savons pas réellement quels sont les moyens humains et financiers que la Chine alloue au développement toujours plus ambitieux de son programme spatial, car elle reste discrète sur ce point, nous constatons, année après année, les différents exploits techniques et scientifiques qu'elle réalise. Parmi les derniers, il y a son alunissage sur la face cachée de la lune ou l'expérience biologique extraterrestre qu'elle a menée en janvier 2019 en faisant germer pour la première fois des graines de coton sur la lune. En 2020, la Chine prévoit d'envoyer une nouvelle station spatiale. D'ici à 2030, elle envisage de construire une base lunaire peuplée de robots, remplacés par la suite par des êtres humains. Vous paraît-il possible que la Chine devienne demain la première puissance spatiale ? Si oui, cela doit-il nous inquiéter ? La conquête de l'espace est un enjeu politique et de domination sur la scène internationale et peut-être demain un nouvel espace de conflictualité.

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