J'aimerais d'abord poser une question toute simple à propos de Barkhane : que vont changer, par rapport à la situation actuelle, ces 220 soldats supplémentaires ?
Vous avez fait allusion, dans le cadre de vos priorités pour cette année, au renseignement américain. Quel est à l'heure actuelle son volume ? Si jamais les Américains décident de se retirer, quels seront nos moyens pour remplacer leur renseignement ?
Cela m'amène, d'une certaine manière, à vous interroger sur la tragédie qui s'est déroulée à Chinégodar, où 89 soldats nigériens ont été tués. Le camp aurait été attaqué par 500 djihadistes. Comment ont-ils pu passer au travers de notre système de renseignement sur place ?
À la suite de la réunion du Conseil de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui s'est tenue au niveau ministériel en novembre dernier, l'Allemagne va devenir, pour la première fois, le premier pays contributeur de cette agence, à la place de la France, alors que vous expliquez qu'il existe une ambition française pour les questions spatiales. On sait, par ailleurs, que la répartition des fonds au sein de l'ESA a des impacts considérables pour les industries concernées.