Notre rôle n'est évidemment pas de statuer sur les responsabilités militaires ou politiques.
Une mission d'information a été diligentée par le président de l'Assemblée nationale et une commission d'enquête créée au Sénat.
Je m'étonne que vous évoquiez des « erreurs d'appréciation » – et non des fautes – du commandement et de son service médical, et une transmission partielle et trop lente des informations au sein des différentes chaînes de commandement. La situation d'un porte‑avions et de ses escorteurs est très différente de celle d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins, presque totalement coupé du monde et dans lequel le commandant assume toutes les responsabilités. Dans le cas du groupe aéronaval Charles de Gaulle, le commandant du navire n'était pas seul puisque l'amiral commandant le groupe aéronaval l'accompagnait. En outre, les liaisons sont permanentes avec les échelons supérieurs, militaires ou politiques. Comment ces derniers ont-ils pu ne pas être informés au jour le jour, voire heure par heure, de ce qui se passait à bord ?