Quatrièmement, enfin, alors que la question des hélicoptères de transport lourd revient régulièrement dans les débats, nous pensons qu'il est temps d'acter que la France ne disposera pas d'une telle capacité de manière patrimoniale. Il ne fait aucun doute que le besoin est avéré, notamment pour les forces spéciales. Pour autant, l'acquisition d'appareils ne semble pas soutenable, en raison du coût d'acquisition, de mise en œuvre et d'entretien de tels appareils C'est donc au niveau européen qu'une telle question doit être traitée, même si une telle solution ne répond pas au besoin du commandement des opérations spéciales, en raison de la discrétion inhérente aux opérations spéciales.
Enfin, outre les opérations de rétrofit des appareils, l'actualisation de la programmation devra être l'occasion d'envisager la modernisation d'équipements associés aux hélicoptères, à l'instar du sonar et des détecteurs d'émissions électromagnétiques du Caïman NFH, de la caméra thermique des Fennec de l'armée de l'air ou encore de la nouvelle capacité de roquette à précision métrique pour le Tigre, qui ne cesse de prendre du retard.