Avant d'aller plus loin, il nous paraît essentiel de rappeler que notre rapport ne porte pas sur l'intelligence artificielle de défense dans son ensemble. Notre commission a déjà abordé cette question, dans le cadre du rapport de nos collègues Olivier Becht et Thomas Gassilloud sur la numérisation des armées, et le ministère des Armées a publié, en septembre dernier, une stratégie ambitieuse en la matière.
Les développements de l'intelligence artificielle sont bien entendus consubstantiels de la crainte de voir les SALA envahir les champs de bataille, mais ce sont à ces seuls objets que nous avons tenu à circonscrire nos travaux, conformément au mandat qui nous a été donné par la commission.