Rappelons simplement que nous sommes à l'aube de l'hyperwar, théorisée l'an dernier par le général américain John Allen. L'essor de cette « hyperguerre » participera à la recomposition du paysage stratégique, selon deux dynamiques. D'abord, une montée en puissance continue de la Chine. Ensuite, la capacité soudaine de puissances plus modestes comme des acteurs non-étatiques, tels les groupes terroristes, de développer des technologies de haut niveau.
C'est d'ailleurs ce qui explique que l'autonomie des systèmes d'armes se trouve au cœur d'une nouvelle course aux armements.