Intervention de Philippe Michel-Kleisbauer

Réunion du mercredi 16 septembre 2020 à 9h35
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Je voudrais évoquer l'intime du soldat qui concourt non seulement à sa sécurité mais aussi à sa performance et à son endurance. Les gilets pare-balles sont en perception et en réintégration à l'issue d'une mission, et non en dotation alors qu'ils font vraiment partie de l'intime : le soldat forge son gilet pare-balles comme on fait une paire de chaussures. Je reprendrai la métaphore balzacienne qu'a citée le président Chassaigne. Dans votre rapport, il a souvent été question des choix du Gouvernement et du ministère des Armées mais la commission de la défense a sa part de responsabilité. Depuis le début de la législature, nous nous sommes concentrés sur les gros équipements : le porte-avions, le SCAF, le Barracuda, le Rafale… Mais dès le début de nos travaux, j'avais écrit au président de la commission de la défense de manière à ce que nous nous saisissions de la question de l'intime du soldat. C'est un petit budget de 200 à 300 millions d'euros. Nous-mêmes avons laissé passer cette grosse mouche entre les fils de notre toile d'araignée !

Ma question porte sur l'armement petit calibre et la munition dont vous avez parlé. J'ai eu la chance, dans une affectation passée, d'être armurier. La munition 5.56 avait été adoptée par l'OTAN pour ses vertus létales : une petite munition, frappée à une certaine vitesse à n'importe quel endroit du corps, peut provoquer des ravages mortels. Avez-vous pu vérifier si la nouvelle munition choisie peut constituer un apport physique au combat ?

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