Je souhaite revenir sur la question de notre collègue André Chassaigne afin d'obtenir des précisions. Vous avez dit « nous portons un regard privilégié sur les questions de société », « nous n'obéissons à aucun lien hiérarchique », « ce que dit celui qui vient nous voir ne sera jamais répété » « nous sommes des collègues au service de leur entité » et enfin, « nous ne sommes pas des agents de renseignement ». Certes, la liberté de conscience existe, mais elle doit obligatoirement être conciliable avec l'intérêt de la défense nationale et il importe qu'elle ne mette pas en danger celles et ceux qui se battent justement pour défendre cette liberté. Quels protocoles appliqueriez-vous si vous étiez amenés à identifier une suspicion de début de radicalisation dans les rangs de celles et ceux que vous rencontrez ?