Peu de grands corps de notre pays m'émeuvent autant que le vôtre. Ma commune est située en col, ce qui nécessite de bons freins pour les descendre, ce que l'on peut être amené à faire de nuit. Or ma bicyclette n'était pas toujours très bien équipée, mais je n'ai jamais trouvé de gendarmes qui me le fassent remarquer avec autant de fermeté et de bienveillance à la fois. Par conséquent, j'ai décrété une fois pour toutes que je les aimerais.
En tant que maire durant de nombreuses années, j'ai pu constater qu'une relation suivie, humaine et bienveillante, chacun dans son rôle, pouvait permettre de régler nombre de petits problèmes susceptibles de devenir immenses. Je n'ai rien contre la police, au contraire, mais je regrette que la gendarmerie n'ait pas été chargée de suivre les banlieues depuis les années 60 comme elle a continué à suivre les campagnes. J'ai pu apprécier la plupart de vos devanciers, notamment celui qui était en poste en 2003. J'ai un souvenir très précis des relations que nous entretenions, son ministre, lui et moi, et j'avais apprécié son courage.
Quel était l'effectif au tournant des années 2000 ? Quel est-il aujourd'hui ? Êtes-vous associé aux grands desseins de la lutte contre la cybercriminalité ?