Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Ma question porte sur les conséquences du « Brexit » dans le domaine spatial, un domaine particulièrement important, qui dépend des financements coopératifs, au vu des masses financières nécessaires. Les accords de Lancaster House portaient notamment sur la communication par satellite, et la recherche et le développement au sens large.

Or, le Royaume-Uni s'est depuis vu exclu du projet de système de navigation par satellite européen Galileo, ce qui ferait notamment perdre à notre allié l'accès au signal de qualité militaire. Pour pallier ce retrait, le rachat de OneWeb devait assurer une place aux Britanniques dans l'espace, mais les satellites rachetés ne peuvent en aucun cas, du fait de leur qualité et de leur positionnement, se substituer au système GPS ou à Galileo. De manière générale, les budgets nécessaires à l'émergence d'un concurrent britannique complet à Galileo se font attendre. Dès lors, dans ce contexte et à la lumière de votre bilan, pouvez-vous nous éclairer sur les opportunités de coopération en matière spatiale avec les Britanniques, et inversement, sur les risques de concurrence sur ce marché stratégique ? Il semble en effet que nos intérêts spatiaux soient convergents en de nombreux points, mais que la structuration pâtisse de l'euroscepticisme britannique. Dans ce cadre, l'option d'accords bilatéraux vous paraît-elle envisageable et opportune dans ce domaine, alors qu'en France, nous réfléchissons de plus en plus au niveau européen ?

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