Le Président de la République a confirmé, le 8 décembre dernier, au Creusot, que le prochain porte-avions fonctionnerait avec une propulsion nucléaire, lançant ainsi la phase opérationnelle du programme du futur porte-avions de nouvelle génération. Je m'en réjouis pour notre pays. Le futur porte-avions sera mis à la mer dans une quinzaine d'années et nécessitera un équipage d'environ 2 000 marins. Pour que celui-ci soit formé et complètement opérationnel à cette échéance, il faudrait que la marine prévoie une centaine de recrutements par an.
Vous avez choisi d'expérimenter le double équipage sur les frégates multi-missions. C'est un choix judicieux qui contribue à de meilleures conditions au service des bateaux et des équipages, mais qui impose aussi un supplément de recrutements pour notre marine nationale.
Si les bruits de coursive faisant état du choix d'avancer le programme de construction et de livraison des frégates de défense et d'intervention qui sont construites à Lorient se vérifient, il sera nécessaire d'effectuer plus de recrutements que n'en prévoit la LPM. Quand et comment seront recrutés ces marins supplémentaires ? Au passage, je me réjouis que l'objectif de recrutement de 4 000 marins ait été atteint cette année.