Le domaine de la défense n'est pas concerné par l'accord conclu le 24 décembre, dans le cadre du Brexit, entre le Royaume-Uni et l'Union européenne pour fixer les relations économiques et commerciales. En novembre, Boris Johnson a annoncé une hausse très significative du budget de la défense britannique, de plus de 16 milliards de livres sterling sur quatre ans. C'est une hausse de 10 % par an pour un budget de 41 milliards de livres. Les priorités militaires britanniques pour l'avenir sont le cyber, le spatial, mais aussi la marine. La marine britannique aura deux porte-avions, huit frégates de type 26 et cinq nouvelles frégates de type 31. Boris Johnson estime qu'elle sera alors la première marine d'Europe, ce qui permettra de créer de nombreux emplois dans les chantiers navals.
Avec Charles de la Verpillière, nous avons conclu notre rapport sur le bilan des accords de Lancaster House de novembre 2010 en évoquant les futurs axes de la coopération franco-britannique : le nucléaire et les missiles, mais aussi le cyber et les nouvelles perspectives capacitaires dans l'aéronautique et le naval. Après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, quelles sont les nouvelles pistes de coopération militaire avec notre partenaire britannique dans le cadre d'un « Lancaster House, saison 2 » ? Comment notre commission peut-elle vous aider ?