Intervention de Alexis Corbière

Réunion du mardi 9 février 2021 à 17h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Vous avez abordé la question de la menace en provenance de l'ultradroite qui, me semble-t-il, n'a guère été évoquée lors de l'audition du DGSE et du DGSI. Selon les auteurs de La Poudrière, 2 500 à 3 000 personnes la composent, d'après une note de 2004 des renseignements généraux. Confirmez-vous ces chiffres ? Quelle en est la dynamique ?

Ce phénomène inquiétant, sans minimiser les autres menaces, est souvent un peu minoré dans le débat public alors qu'à vous écouter, il n'en est pas moins réel. Qui plus est, ces gens sont souvent exercés au maniement des armes, ce qui n'est pas toujours le cas par ailleurs. Au-delà de leur nombre, vos services semblent considérer qu'ils ont une réelle influence, notamment à travers les réseaux sociaux.

Quel bilan faites-vous de l'opération Barkhane dans la lutte contre le terrorisme ? Quels en sont les apports en matière de renseignement ?

Vous avez également évoqué la menace que représentent certains États – Russie, Chine… – et nous avons tous compris que la guerre froide était, d'une certaine façon, de retour. Comme nous l'avons vu avec le dossier Alstom, les États-Unis ne se montrent pas non plus particulièrement amicaux en matière industrielle – c'est un euphémisme. Comment éviter de telles pressions visant à mettre à mal des outils indispensables à notre indépendance économique ?

Enfin, l'anticipation d'une épidémie entre-t-elle dans vos missions ? Nous constatons à quel point la pandémie de covid-19 a des conséquences économiques, stratégiques ; combien un État peut être déstabilisé par un phénomène originellement sanitaire. Disposez-vous d'outils en la matière ? Est-il possible d'en développer ?

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