Général, comme ancien animateur de JDC sur la base aérienne d'Évreux, je suis heureux de vous entendre vous exprimer devant notre commission et je salue le travail de votre direction qui a acquis une véritable expertise de notre jeunesse, de ses ambitions, de ses compétences mais aussi de ses lacunes.
En tant que rapporteur du groupe de travail chargé de réfléchir à la mise en œuvre du SNU, vous avez rendu un rapport déterminant en avril 2018. Lors d'une audition devant nos collègues du Sénat, vous avez déclaré : « Chaque jour, 130 personnes meurent d'accident cardiaque et seules 3 % sont sauvées, alors que dans les pays anglo-saxons, ce taux est de 30, voire 40 %. […] Le confinement de la centrale de Fukushima a nécessité le déploiement de 100 000 hommes pendant quatre mois. Lors des inondations dans l'Aude, 300 jeunes pompiers volontaires sont venus renforcer les services de secours pendant le week-end. » On pourrait citer, plus récemment, les Alpes-Maritimes. Autant de mobilisations et de compétences à acquérir pour notre jeunesse. La maquette du SNU est-elle conçue de manière à atteindre ces objectifs si utiles socialement pour notre pays ?