Selon le rapport « Repenser la défense face aux crises du 21e siècle », de l'institut Montaigne, la France doit « assumer et mettre en œuvre une stratégie d'anti-coercition fondée sur une doctrine explicite de riposte cyber proportionnée sur les systèmes d'information de l'agresseur, quel qu'il soit, à toute attaque, effectuée ou potentielle, contre des infrastructures critiques françaises ». Je partage cette recommandation, mais elle implique des adaptations législatives et doctrinales. L'article L.2321-2 du code de la défense doit-il être complété ? Pensez-vous à d'autres adaptations législatives permettant à la France d'engager une riposte proportionnée à toute attaque visant des objectifs civils critiques ?