J'aimerais revenir à la question des interprètes afghans. En 2018, j'avais participé à une audition de l'Association des interprètes et auxiliaires afghans de l'armée française, qui représente les intérêts de ces PCRL. À ce moment-là, il y avait encore plusieurs cas en suspens, et je comprends, d'après vos interventions, que le ministère des Armées a vraiment porté une grande attention à ces cas-là. Mais je pense néanmoins que le Parlement doit s'assurer que les enseignements ont bien été tirés de cette situation. Il y a certainement aussi des aspects de sécurité qu'il ne faut pas négliger, quant à l'arrivée de certains ex-PCRL sur notre territoire national.
M'étaient apparues à cette époque-là des difficultés de transmission des dossiers d'un ministère à l'autre. Plusieurs ministères se sont investis dans le traitement de cette question, le ministère des Armées, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et le ministère de l'Intérieur pour la question des visas. Avez-vous pu constater une évolution qui aille dans le sens d'une action plus concertée entre les différents ministères ?