Je tiens à remercier les co-rapporteurs pour la qualité remarquable de leur travail mené dans un esprit républicain et d'unité nationale. Au sein de notre commission, nous avons aussi pour mission de montrer aux soldats engagés sur le terrain de montrer que la Représentation nationale et le pays tout entier sont derrière eux. Et de faire prendre conscience que la sécurité à Paris se gagne aussi à Gao et dans les boucles du Niger. Merci pour ce rapport d'information qui donne du sens à l'engagement de la France et le replace en perspective, à la fois dans l'histoire et pour son avenir. C'est précieux quand nos soldats versent leur sang au Sahel. La question que je souhaite poser aux co-rapporteures porte sur la guerre informationnelle. Comme vous l'avez brièvement évoqué, la France est sur place l'objet d'attaques de désinformation venant de groupes locaux ou de puissances étrangères. Je souhaitais donc connaître votre analyse de cette guerre informationnelle. Que pensez-vous notamment des répliques françaises ? Sont-elles suffisantes ? Doivent-elles être renforcées ? Car ces attaques ont lieu aujourd'hui au Sahel, mais elles pourraient se produire sur tous les théâtres d'opérations. C'est une réalité à laquelle donc il faut se préparer.