J'adresse mes félicitations aux rapporteures pour ce travail très intéressant. Ma question porte sur différentes capacités que l'on a sur place, qui sont nécessaires. Comme vous l'avez dit, la mission Barkhane va évoluer. Bien entendu, comme vous l'avez très justement dit, elle évoluera au moment où nos partenaires africains prendront leur juste place, c'est-à-dire lorsqu'ils seront pleinement engagés sur le terrain.
Avec Manuela Kéclard-Mondésir, nous avions pu faire les mêmes constats lors de notre mission sur le continuum entre la sécurité et le développement, il y a maintenant plus de deux ans. Barkhane changera donc de visage, pour sans doute prendre la forme d'un dispositif plus mobile, ressemblant à l'action conduite par les forces spéciales – et d'ailleurs je profite de cette prise de parole pour souligner que la force Sabre, des forces spéciales françaises, réalise un travail remarquable – et si l'opération Barkhane doit se rapprocher de ce format, grâce à la présence de nos partenaires africains sur le terrain, deux capacités me semblent indispensables à ce moment-là : l'aéromobilité, qui a été souvent mise en valeur par mon collègue Jean-Jacques Ferrara, et puis les capacités de renseignement et de destruction, à travers les drones.
Actuellement, nos amis européens et américains nous aident sur ces deux capacités, mais pouvez-vous faire un focus sur ces deux capacités ?