Je tiens à ajouter mes félicitations à celles, nombreuses, formulées par mes collègues avant moi. Votre rapport est non seulement d'une grande qualité, mais il est aussi capital au regard des enjeux de sécurité importants de l'opération Barkhane au Sahel, mais aussi pour l'Europe et pour la France.
Aux côtés des victimes civiles, 57 militaires français ont perdu la vie dans cette opération, notre commission ne peut que saluer leur mémoire. Près du tiers de nos soldats tués ont été victimes de mines ou d'engins explosifs improvisés (EEI). Les EEI, ou IED pour la dénomination anglaise, arme du pauvre, ou plutôt arme du lâche, déciment les populations civiles et nos militaires. La réponse à cette arme se fait à la fois par une meilleure analyse sur le terrain, mais aussi par le blindage de nos véhicules militaires. En tant que député de l'école du matériel et de la logistique de Bourges, ma question porte sur ce dernier point, au terme de vos travaux, quelle est votre opinion concernant la capacité de réaction de nos forces armées concernant ces EEI ? Quelles pistes de réflexion proposez-vous pour améliorer, à terme, le blindage de nos véhicules ?