Concernant la question de notre collègue Jean-Michel Jacques sur l'aéromobilité, nous avons pu compter sur les trois hélicoptères Chinook britanniques qui restent à nos côtés, ainsi que sur les deux Merlin danois. Effectivement, en ce qui concerne ces hélicoptères lourds, c'est une capacité qui est fragile, il nous faut donc poursuivre nos efforts pour trouver plus de partenaires au Sahel. Cependant, jusqu'à maintenant, nous avons toujours réussi à faire ce que nous devions faire. Il y a un réel point d'attention concernant ces hélicoptères lourds.
Concernant les drones, un système de trois drones a été déployé. C'est une capacité extrêmement cruciale puisqu'elle nous sert au renseignement, mais également à environ 45 % des frappes aériennes qui ont eu lieu en 2020. Il faut accélérer la formation des équipages pour pouvoir très prochainement développer et déployer des équipages sur les drones MQ-9 Reaper block 5, qui sont basés à Cognac.